Nous nous tournons vers toi, Seigneur, notre Dieu. Nous savons qu’après l’agonie de ton Fils Jésus Christ et sa mort sur la croix, Tu l’as ressuscité d’entre les morts. Accueille notre frère Roger, prêtre, et fais-nous redécouvrir que le chemin du calvaire conduit tous ceux qui le gravissent jusqu’au soleil du matin de Pâques. Par Jésus Christ, ton Fils Ressuscité, qui vit et règne pour les siècles des siècles. Amen
Monsieur Roger Cusson, PSS
Naissance : le 3 octobre 1923
Ordination : le 18 septembre 1949
Incardination : Diocèse de Montréal
Admission dans la Compagnie : 1952
Nous nous souvenons de notre frère Monsieur Roger Cusson, PSS comme d’un membre très actif de notre compagnie. Pendant plusieurs années, il a été responsable de l’Association des Anciens au Séminaire de Philosophie, a été formateur en mathématiques, directeur d’études et secrétaire au Séminaire de Philosophie de Montréal. Monsieur Cusson, PSS a également été économe au Grand Séminaire de Montréal et au Collège André-Grasset, entre autres postes.
L’ensemble des membres de la Province canadienne des Prêtres de Saint-Sulpice et les membres du personnel s’associent aux neveux, nièces et ami(e)s de M. Cusson, afin de partager dans la prière la solidarité fraternelle qui nous unit au mystère de la Pâque du Christ, renouvelé toujours dans la célébration de l’Eucharistie
Témoignage de la nièce du M. Roger Cusson
Oncle Roger,
Homme de si petite taille, mais colosse de cœur et d’esprit. Toujours là en personne et en virtuel grâce à son clavier avec ses petites attentions à nos fêtes, anniversaires de mariage et autres moments précieux. « Je suis heureux de vous avoir tous autour de moi » disait-il. Il nous bénissait alors larme à l’oeil, avec ferveur et amour.
Avec lui s’éteint le dernier survivant des 7 enfants de Juliette et Arthur. On l’a connu rieur, affable, attentionné, religieux et lien indéfectible pour la famille Cusson élargie. Comme l’a bien dit un proche, oncle Roger était notre mémoire collective et un véritable pilier de la famille. Il a consacré une grande partie de sa vie à l’Église et à son sacerdoce et une autre bonne partie à s’occuper de tante Fernande et de son fils handicapé. Jusqu’à la fin, il se disait heureux et je ne me souviens pas l’avoir entendu se plaindre de quoi que ce soit. Il se disait aussi comblé, « je ne peux rien demander de plus à la vie et au Seigneur » disait-il.
Si Dieu existe comme le dit la chanson, il a mérité de poursuivre auprès de lui une vie spirituelle au moins tout aussi heureuse que celle qu’il a connu sur terre.
Remerciements particuliers à Georges et Johanne pour avoir si bien pris soin de lui au cours de ces années.
Nous nous recueillons ce matin en la présence «virtuelle» d’oncle Roger et le remercions pour tout ce qui’il nous a donné. Prions avec lui, pour lui.
Reposez en paix, oncle Roger, nous vous aimons.