L’Histoire de la création des séminaires.
On ne dira jamais assez combien le clergé catholique, en France et au Canada notamment, aura été marqué par la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice à travers la formation dispensée dans les séminaires. Fondée par Jean-Jacques Olier (1608-1657), grande figure de l’École française de spiritualité, cette Compagnie entendait travailler ainsi à une réforme de l’Église en profondeur, dans le sillage du concile de Trente.
Fondée par Jean-Jacques Olier (1608-1657), grande figure de l’École française de spiritualité, cette Compagnie entendait travailler ainsi à une réforme de l’Église en profondeur, dans le sillage du concile de Trente. Mais qu’en fut-il durant les années qui suivirent la disparition du fondateur ?
Bernard Pitaud décrit avec précision toute cette histoire et comment, dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, la « petite Compagnie », selon le mot même d’Olier, a pris peu à peu la forme d’une institution, avec ses règles, ses coutumes et son esprit. Le mot « esprit » est ici essentiel. Les règles et coutumes ne se sont établies, du moins selon la volonté des successeurs d’Olier, que dans la mesure où elles étaient en conformité avec l’esprit que M. Olier avait voulu insuffler à la Société.
Préface
Table
Préface | 7 |
Introduction générale | 13 |
PREMIÉRE PARTIE – LES HOMMES
I. Alexandre le Ragois de Bretonvilliers |
21 |
---|---|
Bréve biographie | 21 |
Un grand spirituel | 51 |
Le pur amour | 52 |
S’anéantir | 56 |
La vanité des choses terrestres et la communion au Christ | 57 |
L’oraison | 60 |
La consommation dans l’amour | 61 |
La Vierge Marie | 63 |
Les prétres | 67 |
Expérience mystique indicible | 70 |
La volonté de Dieu, la communion des saints, la Croix | 71 |
Les derniéres années | 74 |
II. Louis Tronson |
79 |
En son temps et aujourd’hui | 79 |
DEUXIÉME PARTIE – LES TEXTES FONDATEURS
I. Histoire du texte |
101 |
---|---|
Le serment | 111 |
II. Le texte latin |
117 |
La fin et le but de la Compagnie | 119 |
Du nombre et de la conduite des membres de la Compagnie | 124 |
De la stabilité de la maison | 129 |
De l’élection du supérieur | 133 |
III. Les réglements français |
101 |
De la Compagnie | 137 |
Du jurement | 141 |
Du supérieur général | 147 |
Des sujets de la Compagnie | 153 |
Des douze assistants | 160 |
Des soixante-douze associés | 162 |
Des consulteurs | 162 |
De la visite | 163 |
Des supérieurs des autres maisons et des directeurs | 164 |
De la congrégation générale | 165 |
Des biens et des revenus temporels de la Compagnie | 167 |
Des suffrages et priéres que l’on sera obligé de faire pour les sujets de la Compagnie aprés leur morí | 168 |
Chapitre treiziéme ajouté aux précédents réglements par la premiére congrégation générale | 169 |
IV. Un texte á interpréter et á communiquer |
171 |
Des suffrages et priéres que l’on sera obligé de faire pour les sujets de la Compagnie aprés leur morí | 168 |
La communication des textes | 173 |
V. Comment se déroule une assemblée générale? |
179 |
VI. Question d’argent |
183 |
TROISIÉME PARTIE – LES INSTITUTIONS
I. Sous la gouvernance de M. de Bretonvilliers |
197 |
---|---|
Vers la collégialité | 197 |
Le probléme du séminaire de Nantes | 198 |
Le renvoi de M. Chenart | 202 |
L’acceptation de la prise en charge du séminaire de Lyon et d’un atare séminaire dans le diocése de Viviers | 202 |
II. Les séminaires |
207 |
Des fondations peu nombreuses et précaires | 207 |
Ce que l’on sait du séminaire de Saint-Sulpice | 228 |
Les problémes matériels et financíers | 241 |
M. Tronson et le gouvernement des séminaires | 254 |
III. Le cas particulier du Canada |
339 |
Sous M. de Bretonvilliers | 340 |
Sous M. Tronson | 356 |
IV. Les relations avec les Missions étrangéres |
399 |
Aller plus loin encore dans ces relations | 404 |
Conclusion générale |
415 |
Bibliographie |
421 |
Sources | 421 |
Sources imprimées | 423 |
Bibliographie sommaire | 423 |
Index onomastique |
427 |

A propos de l’auteur
Bernard Pitaud est prêtre de la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice. Il est diplômé en Théologie de l’Université de Strasbourg. Il a été Supérieur du Séminaire d’Issy-les-Moulineaux et du Séminaire Universitaire de Paris. Il a enseigné l’histoire de la spiritualité à l’Institut catholique de Paris. C’est l’un des grands spécialistes de l’École française et des écrits de Madeleine Delbrêl.